Venez assister à la représentation exceptionnelle de la pièce "Oh les Beaux Jours" de Samuel Beckett, le 22 août 2024 - 19h30 à la Maison Dutrey (ancien couvent des Clarisses), située sur la Place François Cazenave.
Détails de l'événement :

• Date : Jeudi 22 août 2024 à 19h30
• Lieu : Maison Dutrey, ancien couvent des Clarisses, place Cazenave.
• Type : Théâtre
• Durée : 1h30
• Interprètes : Béatrice Hazard (Winnie), Jean-Claude Robissout (Willy)
• Décors et costumes : Béatrice Hazard et Jacques Franceschini
• Mise en scène : Guy Lenoir
• Production : MC2a
• Tarif : Prix libre, au chapeau

À propos de la pièce :

"Oh les Beaux Jours" est une œuvre magistrale de Samuel Beckett, célèbre écrivain et dramaturge irlandais, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1969. Écrite dans le style du Théâtre de l’absurde, cette pièce explore les thèmes de la condition humaine, du passage du temps, et de l'espoir, avec humour et une profonde sensibilité dans un monde délabré au  lendemain de la 2° guerre mondiale. En rupture avec la tradition théâtrale de l'époque, il invente avec quelques  dramaturges contemporains, Ionesco, Pinget, Kantor et d’autres, le Théâtre de l’absurde.

Écrit en 1952 « En attendant Godot" le rendra mondialement célèbre. Dix ans après, Roger Blin, qui fût à l’origine de sa révélation offrira à Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault deux rôles superbement vivifiants, drôles, cyniques et pathétiques avec « Oh les Beaux Jours ».

En 2024, reprise de ce dernier titre par Béatrice Hazard (Winnie) et Jean-Claude Robissout (Willy) dans une mise en verbe de Guy Lenoir et en lumière de Jacques Franceschini, effet spécial de Vincent Franceschini.

« Oh les beaux jours »   est un chef d’œuvre. Rarement interprété sur nos scènes, l’œuvre contraint comédiens et metteur en scène à un respect total des indications et didascalies de l’auteur, ce que redoutent les créateurs plus enclins à la transgression. Quel est l’enjeu de cette création ? En quoi est-elle essentielle pour les artistes du spectacle ? Est-ce leur rapport au temps ? La fin d’un monde ? La proximité de cette humanité décrite avec précision et dérision, faite de tendresse, de cruauté, mais surtout de mémoires partagées, vacillantes, défaillantes ? Paradoxalement la pièce porte un message d’espoir, celui d'un petit matin décrit par Winnie, petite dame qui décline dans son trou, et par son vieux mari Willy, planqué derrière elle avec une fausse indifférence …écrite avec l’humour parfois cynique de l’écrivain irlandais et sa science de la dramaturgie.